Comme toujours, un projet démarre par une phase d’exploration. Avant même de parler d’ambiance, de matériaux ou de meubles, il faut poser les bases, tester des idées, croiser les intuitions et les besoins. C’est ce que j’appelle la phase d’intentions.

Un travail à quatre mains

Pour cette première étape, j’ai travaillé avec Héloïse, ma stagiaire en architecture d’intérieur. À partir du brief client, elle a proposé une série de 6 à 7 zonings : des hypothèses de répartition des fonctions dans l’espace, des façons d’organiser les circulations, de penser les volumes.

Ensemble, nous avons ensuite affiné ces pistes pour en retenir 3 scénarios d’aménagement principaux. Chacun répondait à sa manière aux enjeux du projet — mais aucun n’était une solution toute faite. Au contraire : ce sont des intentions, des points de départ.

Dans ces trois propositions, on a aussi intégré quelques idées issues des autres pistes non retenues, car elles apportaient parfois une touche juste, une alternative intéressante, un décalage bienvenu.

L’objectif : ouvrir le dialogue

Ces plans d’intention ne sont pas figés. Ils servent à stimuler l’imagination, à aider le client à se projeter, à faire émerger des choses parfois non formulées lors du brief initial. Ils permettent aussi à chacun de mieux cerner ses propres priorités : lumière, enchaînement des espaces, séparation jour/nuit, etc.